Balkan tour



Le soir venu on prend le bus jusqu'au terminus et on arrive dans un petit village qui est sensé être sur la route vers la frontière. On fait les repérages pour un spot et trouvons encore un endroit idéal pour dormir. Le matin, on demande à la première dame qu'on croise notre chemin et elle nous répond que son mari va nous emmener a la frontière. A la frontière à peine le pouce levé, une dame qui marchait nous dit de l'attendre 5 minutes et qu'elle nous emmenait. En patientant on discute avec deux hitch-hikeur (dont un français), ils venaient de Turquie et remontaient jusqu'en France pour ensuite faire du bateau-stop jusqu'au Brésil.


On traverse donc la frontière et grâce à une deuxième voiture on arrive a Ljubijana. Nous avons pu poser beaucoup de questions et en apprendre sur ce pays que l'on connaissait peu. Le centre de Ljubijana est très charmant, sa petite place avec 3 ponts, la musique d'un accordéon et la vue sur le château. On profite d une slackline mise en place dans un petit festival. La montée pour accéder à ce dernier est délicate avec une telle pente et de tels sacs mais la vue imprenable sur la ville fut réjouissante. 
C'est une capitale, mais la ville a un aspect reposant, les gens prennent leur temps pour expliquer les directions, mais personne ne sait quelle route prendre pour se diriger vers Zagreb. On vagabonde à pieds et en bus pour dormir à la périphérie, de même le lendemain. La sortie de Ljubijana par l'autoroute n'a pas marché : 5-6 heures d'attente (notre record pour le moment). On se ressource dans un Leclerc avant d'y rester enfermé, on a du se faire raccompagner par la sortie de service. Un jeune nous avance avant que le soleil ne se couche puis une doublette, on nous propose de nous emmener loin mais vers une autre direction. On le suit, sur la route il appelle sa soeur, lui explique la situation et nous demande si on est pas végétarien.
Il raccroche et nous dit qu'on peut être hébergé si on le voulait. 
On est accueilli par une famille chaleureuse. On nous prête des chaussons, nous sert a boire et a manger avant d'aller avec Klara (la soeur) dans un bar puis dans une soirée. Un squat sous la station de train avec des vinyls, tags comme papier peint, un concert comme écran de télé, des guitares comme poignée de porte et une salle pleine de canapés. On était souvent à l'extérieur car ils parlaient slovenien mais l'ambiance était cool. Romain a chanté une nouvelle chanson, c'était intéressant d'être là.

Lendemain: petit déjeuner avec pain maison, confiture de même et une douche chaude. L'air était bon et le ciel bleu, on a découvert l'extérieur de jour. Le cadre est idéal car c'est la dernière maison du quartier avant la montagne et la montagne ne cache pas le soleil. On a coupé les feuilles de menthe sur la terrasse avec la mère, on bavardait un peu en anglais, c'était quietly, on sentait qu'il faisait bon vivre dans cette maison et cette famille. Ça va être une bonne journée.
Le père nous avance sur la bonne route, c'était la première fois qu'on nous offre l'hospitalité. Merci

Novo mesto to frontière:
On fait la moitié de la route pour Zagreb grâce a Taday, les paysages sont splendides, on voit toujours des montagnes en Slovénie. On apprend encore beaucoup sur le pays, que beaucoup de jeunes font du vélo sur les montagnes, un sport extrême parfois, et sur la politique et les conditions de vie aussi.
A Novo Mesto on est légèrement avancé par un gars qui va célébrer la fête des morts. On parle bien, il nous dépose à un bon endroit. Il y a très peu de voitures et il fait beau donc on décide d'abandonner pour se reposer. On marche au hasard et on retrouve notre dernier chauffeur qui sortait de la cérémonie avec sa mère. Il n'avait rien à faire donc il décide de nous emmener jusqu'à la frontière, on fait même une pose sur la route.
 
A 50m de la frontière, tout juste sortis de la voiture ce qui semble être la BAC ou un service de douane nous contrôle nos papiers, on discute avec l'un d'eux sur notre voyage et son métier. On traverse la frontière en montrant une fois le passeport au poste Slovenien et une nouvelle fois au poste Croate. 5min de marche et on trouve notre place de camping, Bonjour la Croatie.

Zagreb:
Au réveil on a la visite d'un policier, on lui explique notre voyage et il contrôle nos papiers. La visite du voisin au même moment, tout se passe dans la bonne humeur et les deux nous laissent sachant qu'on va partir dans peu de temps. On recroise le policier au moment de partir, il nous indique la bonne voie.
Environ 11H30 un trentenaire nous prend et nous emmène boire une bière avec 2 amis a lui. On reste longtemps avec eux: on en apprend maintenant sur la croatie, on boit une 2ème, ils nous offrent à manger et ont même le temps de nous emmener a Zagreb. Cette première rencontre avec ces deux amis nous a mis dans un bon état d'esprit pour la Croatie.
Visite de Zagreb

On passe la nuit à la périphérie à l'entrée d'un champ, on y reste le lendemain toute la journée. Notre tente était sur le passage de jeunes qui volaient des câbles sûrement pour les revendre. Ils nous sourient, on ne les dérange pas.
Le matin on rencontre un fermier qui est le propriétaire du champ. Il apprend à Romain comment se servir d'une faux, il ne parle que croate évidemment mais les signes suffisent et se révèlent efficaces pour poser et répondre à quelques questions.


Zagreb to Sarajevo:
Débuts difficiles, on avance seulement jusqu'à un péage à la sortie. Le voyage était court mais on a pas mal parlé de méditation. La nuit commençait à tomber ainsi que la pluie, nous avons donc décidé de planter la tente à proximité et de remettre à demain. Au petit matin dur était le réveil, le sac de romain avait pris l'eau et un ruisseau s'était formé sous la tente. Après avoir plié la tente à l'abri du péage nous voilà emportés jusqu'à la frontière de la Bosnie Herzegovine que l'on traverse à pieds et ensuite direction Sarajevo. Nous aidons notre chauffeur à décharger son matériel et nous allons ensemble manger un cevapi ci ci au resto d'à côté. Nous trouvons logement dans les vestiges de guerre de l'ex Yougoslavie tags à souhait, non loin du centre ville.


Sarajevo:










Lorsqu'à nouveau le jour se lève nous partons à la rencontre de Sarajevo. Notre journée commence par un contrôle de ticket dans le tram, une dame nous tend un ticket mais cela ne nous a pas sauvés. Après une longue négociation uniquement par signes et support papier nous en tirons avec une amende de 28 Km. Visite de Sarajevo. Achat d'un harmonica. Puis nous revenons dormir à notre squat. Le matin, nous apercevons de notre chambre une récente connaissance rencontré la veille dans les rues de Sarajevo. On l'invite a boire le thé, il nous paye un pétard et nous voilà partis en direction de Mostar. 

























On nous invite à boire un café en milieu de matinée et nous voilà à Mostar pour la fin de la journée. On marche à travers la ville et nous trouvons divers endroits pour se poser et manger. Nous repartons pour Dubrovnik le lendemain. Dans la matinée nous atterrissons dans un petit bled de Bosnie où les échanges avec les habitants sont chaleureux bien que limités. On a pu survoler des sujets tel que la guerre, le travail, le lieu d'habitation et la situation des pays voisins. Un ex-champion de kickboxing Bosnien reconverti en chauffeur de taxi nous emmène dans son taxi sans contre-partie financière.







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1 heure de marche à poil sur un sentier le long de la cote, une colonie de chat a élu domicile sur ce sentier. Des sympathisants leur fournissent eau et nourriture. Dubrovnik la cité médiévale nous a charmée  par son vieux centre (très touristique) entouré par un impressionnant rempart.   Entre mer et montagne, et donc une ville avec un bon nombre d'escalier. 




Nous sommes restés quatre jours dans Dubrovnik, le premier soir on a pu dormir sur la plage. On a pu profiter de ces journées d'été pour se baigner, faire notre lessive, visiter la ville et manger le meilleur burek de toute l'ex yougoslavie. 





On a pu y rencontrer Anthony un français qui voyage depuis 5 ans sans argent, il en a 22 et va en direction de l'Irlande. On passe la soirée avec lui sur la digue derrière les remparts à boire de la Ozusko (bière croate), à discuter et à chanter. On passe la dernière nuit dans notre abri qui n'est qu'une terrasse couverte et on s'endort tout les trois bercés par les vagues. On se sépare au matin Anthony va gratter en ville pour pouvoir se payer un bus et nous nous élançons vers le Montenegro. 

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