Balkan Tour 3: Albanie, Macédoine, Kosovo and Albanie again

On ne montre pas nos passeports car notre chauffeur connaît la douane. La nuit arrive et on découvre ce pays dont on ne nous a pas dit beaucoup de bien. On croise quelques vaches sur le bord ou en plein milieu de la route. Un petit resto sur le bord de la route où un enfant s'est occupé de nous pour la commande en Anglais, ce qui faisait la fierté de ses parents. Nous trouvons les portes d'un gymnase ouvert on en profite pour y passer la nuit.
Nous commençons une nouvelle journée par une visite d'un hôtel en construction, le propriétaire était fier de nous le montrer ainsi que la ville, la plage. Après un petit café il nous remet sur la bonne route. En Albanie, beaucoup s'arrêtent mais souvent des taxis clandestin ou des minibus. Il faut alors les repérer et essayer de ne pas les faire arrêter. Nous rencontrons successivement des gens charmants. A la sortie d'une ville, deux jeunes essayent de nous dire dans leur langue et signes qu'on doit pas faire ça et prendre le bus, ils nous donne une pièce pour prendre le bus et insistent sur le fait qu'on ne pouvait pas faire du stop. Ils sont maintenant six autour de nous pour essayer de comprendre notre justification à continuer l'auto-stop. Enfin un anglophone arrive et on est invité à boire un café tous ensemble en face de leur "lavazh". Ils sont tous amis et laveurs de voiture. Ce métier est très répandu dans toute l'Albanie et vu l'état des routes on se demande même pourquoi laver sa voiture. Après une bonne heure avec eux on finira par prendre le bus avec l'argent qu'on nous a offert pour arriver dans Tirana.

Tirana: Une pause manger avant de commencer la visite, le kebab est à environ 130 lek (1euro = 140 lek), des jeunes nous entendent parler français et nous invitent à leur table. En trente minutes de marche à demander des renseignements à droite et à gauche, on tombe sur Vincent, un marseillais en SVE pendant 2 mois à Tirana. Il est logé par l'association et nous invite à y passer la nuit et même d'y rester une semaine. Dans la maison il y a 20 jeunes de 20 a 29 ans, des Italiens, Roumains, Espagnols, Letoniens, Albanais et Français tous la dans le cadre de leur SVE. Ils travaillent dans différentes écoles de Tirana dans lesquelles ils aident et s'occupent d'enfants handicapés (sourds, muets et autistes). Durant cette semaine on a pu bénéficier d'un lit, d'une cuisine, d'une douche et toilette quand il n'y avait pas de coupure d'eau. Tout le monde est organisé, des que l'eau revient tout le monde remplit les bidons et les dispatche partout dans la maison.
On a pu visiter la ville quelques fois avec des gens de la coloc ou sinon quand ils travaillaient tout seul. Partager quelques repas cuisine, on a pu voir un film français a une projection (les 400 coups). Manger différents plats locaux et rester au chaud à discuter car il a beaucoup plu durant cette semaine.


Le dimanche il ne pleut pas donc on décide de reprendre la route direction le Kosovo car ça nous trottait déjà en tête et certains de la coloc en revenaient.
Une fois l'axe trouvé après des renseignements au taxi nous avons rencontré "le brûlé" comme il se surnomme. Connu des autorités et interdit de séjour en France, Allemagne ... il nous conduit a notre prochaine étape. Un couple agé avec qui la communication est plus que difficile nous appelle une intermédiaire (leur petite fille) pour pouvoir échanger.

Notre route s'écarte du Kosovo au profit de Skopje en Macedoine. La dernière voiture nous offre à manger et nous dormons en Macédoine non loin de la frontière. Le lundi nous arrivons a Skopje en début d'après-midi, déposés par deux frères avec qui on s'est bien entendu.
Skopje capital de la Macedoine est la seul ville avec autant de statues que d'habitants. Monuments, places, squares et meme ponts, rien n'est épargné par la décoration exagérée avec dorures et marbre.

C'est au coeur d'un quartier qu'on trouvera notre bonheur pour passer notre première nuit. Après une petite visite de la ville et notamment du château nous nous posons dans un pub. Nous nous mettons en quête d'un nouvel endroit ou dormir sur la route de Pristina. La nuit fut fraîche et nous nous réveillons avec la neige comme paysage.
Le trajet pour Pristina se passe dans le froid mais de la chaleur humaine nous attend au bout de la route. A Pristina nous faisons la connaissance de Rron, Chend et leur soeur. Ils nous invitent à prendre un café, puis chez eux, puis à manger puis à aller dans différents bars de la capitale. Nous avons un très bon feeling avec eux, on a pu refaire le monde et bien se marrer. Originaires du Kosovo, ils ont grandi en Suisse et vivent dorénavant en Suisse, Kosovo et Albanie.

Une fois une bonne nuit dans un bon lit passée Rron nous dépose sur la route pour Prizren. Pour le jour de l'indépendance de l'Albanie tout le monde sort les drapeau. Un énième contrôle de police et nous voilà pris et emmenés dans un bar pour y rencontrer deux amis de notre chauffeur, un prof d'anglais et un historien-geographe. Nous en apprenons beaucoup sur le Kosovo et le peuple albanais tout en profitant de cette conversation pour améliorer notre anglais. Après un ravitaillement en raki (maison), vin rouge et charcuterie, ils nous emmènent a Prizren. Nous dégustons tout cela sur le rempart du château et fêtons comme il se doit le jour de l'indépendance de l'Albanie. Nos guides nous payent ensuite le musée, avec un historien passionné la visite d'un musée devient géniale. Ils ont abandonné tout leurs plans pour passer la journée avec nous. Après des au-revoirs chaleureux et une bouteille de vin en cadeau, nous traînons en ville le soir pour fêter l'indépendance.

 Le lendemain nous avons rendez vous avec un ami francophone de notre conducteur de la veille. Là encore on se paye un café et il nous dévoile son envie de devenir prof de français et d'aller en France pour continuer à approfondir ses connaissances. Pourtant faisant partie de l'union européenne et de la zone euro, il est difficile pour un Kosovar d'obtenir un visa sans invitation autre que pour les pays frontaliers. Romain lui donne des contacts qui pourraient sûrement lui être utile pour obtenir une invitation. On plante près de la rivière au pied de la montagne après un goulach mérité. 

Direction Ohrid : on nous invite à prendre un café par le patron d'un resto dans un chalet. Pris à l'arrière d'une camionnette remplie d'aliments, il nous offre des mandarines. A pieds on croise un couple et l'homme en voyant la tête nue de val lui donne son propre bonnet.
 
Contrôle de police, police que l'on retrouve plus tard et qui nous prend en stop. Nous revenons en Macédoine. On dort dans un immeuble près de l'autoroute à côté de la station service où on a été déposé.      
Sur le péage l'autostop ne dérange pas et n'a pas été trop long. Ensuite on passe beaucoup de temps en la companie d'un membre du parlement macedonien analyste sur les questions de budget et philosophe à ses heures perdues. Nous en apprenons plus sur la catastrophique gestion financière de la Macedoine. Qui depense sans se soucier des millions dans des ponts en marbre et de somptueuses statues au coeur de Skopje et qui n'a pas les moyens de refaire les routes ou encore de relancer l'economie. De discussion en discussion nous voilà arrivee a Ohrid, ville sacrée au lac lumiere, 4ème plus vieux lac du monde. Sur le marché nous achetons des gants et un bonnet. Trois filles viennent a notre rencontre pour faire une video dans le cadre de leur association. On exécute donc une petite danse improvisée: http://www.youtube.com/watch?v=163oxv5EY3E (on apparait a env 2min) Sur les bords du lac, un homme se presente à nous en francais comme philosophe et nous raconte l'histoire de la Méditerranee, de ses civilisations et autre, tout en nous faisant visiter les abords du lac. "Slave", c'est son nom, a fait il y a 4ans un tour du monde en velo, il nous a également parlé du mouvement rainbow qui consiste à suivre l'été à travers le monde. Pour notre part nous avons plus l'impression de fuir l'hiver plutot que suivre l'été. L'après-midi et la soirée ont vite passé en sa compagnie. Pour sa passion pour la philosophie, il a appris le francais, l'anglais, le russe pour lire des livres. Il nous a montré les coins parfaits pour dormir, on a bu quelques verres et mangé ensemble. 
On a pu faire un feu sur la plage avant de dormir. Au matin, Valentin apprend qu'il est tonton d'un petit Arthur (02/12/13).
   



 Go to Struga, puis on nous pousse jusqu’à la frontière.
Retour en Albania: Pendant le contrôle de papier un papy essai de nous doubler en disant plein de trucs incomprehensibles, on rigole avec lui et les gens qui sont venus le chercher nous prennent aussi. Le papy devant et on s'entasse à 4 derrière. L'ambiance est marrante car personne parle sauf le papy tout seul dans son delire. Dans le village d'après on echange notre monnaie macedonienne en lek avec un papy pleins aux as. Arrivés à Elbassan, on se perd un peu dans la ville, on rencontre un patron de bar qui nous invite. Mais dans son bar où se deroule un concert, la musique était horriblement forte et inaudible. A croire que tout le monde était sourd. Nous allons dans un autre bar toujours dans l'optique d'arroser le neveu de Valentin (eh oui c'est pas tout les jours qu'on devient Tonton). Un vieux s'installe à notre table et nous baise les mains pour ensuite se faire punir par le patron du bar qu'il l'installe à une autre table et lui paye un raki.
   Nous rencontrons dans ce même bar Arber etudiant de 24 ans qui veut nous aider mais qui a trop bu de raki pour le faire. Il nous donne son numero pour l'appeler le lendemain. En marchand au hasard un albanais nous parle francais et nous conseille de planter la tente sur le terrain de foot. Au matin on est reveille par des jeunes en cours de sport, Romain joue avec eux. Le prof invite Romain à rejouer dans 10 minutes dans son prochain cour.

Plus tard, on rejoint Arber à l'universite et rencontrons Florjan, un jeune prof de francais qui enseigne à Elbassan, à l'alliance Francaise et à Tirana. Nous échangeons également nos numéros et Arber nous assure un hébergement pour la nuit. Une fois arrivés chez notre hôte qui n'est autre que le meilleur ami d'Arber, une soiree s'improvise pour notre venue et encore plein de nouvelles rencontres et de rigolade. Le lendemain, on traine avec nos nouveaux potes et en passant près d'un de leur pote barbier, Romain se fait faire couper la barbe gratuitement.
 Dans la soiree nous revoyons Florjan, avec qui on a pu parler durant presque 6 heures, de pédagogie, de la culture francaise, de sa difficultes de faire admettre ses methodes plus informelles par les anciens profs de l'université, etc. Le lendemain on a pu demander une douche aux vestiaires d'un terrain de foot. Match de foot, jonglage avec des enfants. Rencontre avec deux filles avec qui on prend un cafe. On croise Sergio et d'autres encore au café, on nous invite à un internet coffee ouvert que pour nous (le patron est ami de la bande avec qui on traîne depuis 2 jours. Petite soirée internet et jeux a dispo. 
                                                     
le meilleur Burek trouvé 
On repart le lendemain direct direction Berat,    
On y arrive, buvons un café avec notre chauffeur et visitons l'université avant la nuit. Le soleil parti on se lance à l'ascension de la vielle ville et du château à son sommet. Rude marche mais au bout on peut planter la tente dans les ruines et decouvrir au matin le magnifique paysage qui nous est offert. Un guide nous fait faire la visite et on redescend tranquillement.



ancienne citerne
         


Arrivés à Fiere, prendre la direction de la plage devient difficile avec l'obscurité. On nous prend et on découvre après que c'est un taxi. On lui dit en langage universel "no money", il semble comprendre et ne pas être dérangé, pourtant 10 km plus loin, il nous demande 500 lek, on descend et on essaye de trouver quelqu'un qui parle anglais pour traduire et pouvoir nous expliquer mais il s'en va sans demander son reste . La personne d'après nous emmène exprès au début de la plage et heureusement car la route n'est pas très empruntée. La tente face a la mer, on fait un feu, le ciel étoilé est magnifique, seul hic est que Val a crame un bout de son duvet dans sa quête de chaleur.
 
Le lendemain, on se fait plaisir avec un bon poisson au resto et on marche en digérant le long de la plage. Obligé de traverser un bras de rivière avec de l'eau jusqu'au genoux. On vient en aide à deux pêcheurs car leur bateau est enlisé en remerciement ils nous payent un raki. On continue la marche jusqu'à trouver une paillote-bar abandonnée hors saison dans laquelle on trouve un jeu de carte, table et chaise qu'on installe sur le sable face au coucher de soleil. Le propriétaire arrive, on lui paye un raki et ça ne le dérange pas qu'on reste si on range le lendemain bien sur. Il nous re rend visite la nuit lorsque l'on fait un feu et une dernière fois le matin.
Retour sur Fiere pour aller vers Vlore, et au moment ou quelqu'un nous fait comprendre que le stop ne marche pas ici et qu'il faut payer, une voiture s'arrête, on monte. Mais au moment de nous déposer il dit qu'il est taxi, on se prend la tête avec lui, il nous menace d'appeler la police ne sentant aucunement en tort nous traçons notre route à pieds.
Un livreur nous prend et nous avons notre premier accident en stop. Il doit se rendre chez des gens pour récupérer de l'argent et en sortant d'une petite rue la roue du camion se coince dans un trou pour les canalisations. Déposé a Vlore de nuit on repart direction Saranda et nous dormons sur la plage d'Himare.

Au matin contrôle de police au moment d'aller aux toilettes. Ce même matin au bar nous rencontrons une mamie qu'on appellera Claude en vielle (pour ceux qui la connaisse). Une autre mamie nous donne une dizaine d'oranges en sortie de ville.
 
Un retraité grec nous emmène boire un café ou l'on rencontre deux autres papys avec qui on passe un bon moment et on leur promet de leur envoyer une photo. Puis notre chauffeur nous dépose a Saranda. 




Saranda: jolie plage en face de Corfu (île grecque). Le premier soir on est invité a fumer, puis on nous parle de Lazarat en nous montrant des photos, on nous indique ou dormir. Lendemain, super soleil, Romain se baigne pour la première fois dans la mer ionienne. Un type de la veille revient nous paye un joint, ce qui attira d'autre rouleurs de Marijuana.
Dans l'aprem on part pour Buthrotum car ça nous a été conseillé ainsi que la visite du château par un type rencontré au fast food. Le soir, un couple nous fait traverser un bras de mer dans un bac rafistolé et nous dépose de l'autre côté. On ne sait pas du tout où on est et voyant des vestiges d'un château décidons de dormir la.
    Au matin, on suppose que Buthrotum n'est en fait qu'un vestige, on visite et reprenons le bac dans l'autre sens. En insistant il nous laisse prendre le bac sans payer et une voiture qui était dessus nous ramené à Saranda pour une rude ascension pour rejoindre le château. Dans le château, un homme fou se prend pour le seigneur des terres, il nous suit partout lors de la visite du château, nous le semons et on le retrouve jetant des cailloux sur les vaches proche des remparts en criant "zoup" . Notre Don quichotte albanais du haut de ses rempart nous fait comprendre qu'on ne peut pas rester ici. Nous nous rendons donc sur la colline en face. Le paysage est sublime.   
Direction Gjirokaster, pris tous les deux a l'arrière d'un camion mais un barrage de Police nous fait être déposés trop tôt. Un couple americo-albanais nous emmènent à Gjirokaster. C'est une ville située dans le creux d'une montagne ou le soleil se cache vers 14 heures en hiver. Nous grimpons dans la vielle ville et dormons dans un amphithéâtre.           
Au matin une dame viens avec du bois nous allumer un feu pour nous réchauffer. Elle fait trois quatre aller-retour pour remettre du bois et disparaît. Un mec vient se réchauffer aussi et nous paye le pétard du matin, la journée commence bien et aujourd'hui nous allons a Lazarat. On y parvient facilement contrairement à ce qu'on nous avait dit. A peine arrivés un SUV s'arrête savoir ce qu'on fait là et nous déconseille de prendre des photos. Dans le centre nous rencontrons 2 gars dont un parle Français après avoir vécu en Belgique. Cela nous permet d'en apprendre plus sur cette mystérieuse ville. Ici tout le monde cultive du cannabis, cela représente la moitié du PIB albanais et c'est le premier fournisseur européenne. Du jeune au papi tout le monde travail pour le cannabis ( ravitaillement d'eau, guetteurs, manicure etc) et lors des récoltes cela fait travailler tout la région. La police ne rentre pas dans ce village par intérêt économique sûrement. La journée en se balladant, des enfants nous propose avec acharnement de cannabis. Par la suite on se fait balader en SUV escorter par d'autre et sur la route on se fait offrir boissons, gâteaux, bonbons, buds aussi gros que des bananes. Nous somme hébergés là-bas dans une maison nourrice. Nous dormons avec plus d'une tonne de weed autour de nous. Le lendemain, l'herbe nous la coupe sous le pied, nous restons a lazarat une journée de plus. Notre seule activité était de rouler pour des mafieux italiens. Nous  rencontreront un des frères ainsi que les parents, tout le monde travail dans cette ferme arme. On se fait raccompagner sur la route direction la Grèce en prenant soin de n'avoir aucune trace de cannabis pour passer la frontière. 


5 commentaires:

  1. Bonne année à vous deux et bonne continuation

    Guillemette

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  2. BONNE ANNEE A VOUS LES GARCONS BEAUX PAYSAGES BELLES PHOTOS SUPER ON VOYAGE PRENEZ SOIN DE VOUS BISOUS GROS BISOUS VALENTIN ATTEN TION A TOI

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  3. Tout va pour le mieux on dirait content pour vous! c'est bon vous avez un nouveau fan!
    Romain le normand

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  4. Connexion au blog par Sylvain salut Valentin c'est bien ce que tu fais. Je ne te connaissais pas ces talents de danseur et de chanteur. Bravo a quand the voice??!!!!!! Sylvain et Fanfan

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  5. heyyyy c'est luca de tirana en albanie a la maison du EVS actuellement je suis en chypre a nicosia a capital pour 6 mois donc si vous voulez passer pas de probleme je vous laisson mon numero de tel local +356439919 OU 96439919 si vous etes sur place

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